jeudi 5 décembre 2013

SANDRA DETOURBET : L’ULTRA SENSIBLE (Lucien Ruimy)

Tout la touche, elle a la sensibilité à fleur de peau. Sa peinture est le reflet de ses états d’âmes, c’est ce qui lui donne cet aspect déconstruit-reconstruit.
Sa palette est essentiellement pastel, elle exprime sa douceur naturelle. Mais son geste est vif, nerveux, c’est son élan, sa force vitale, son moi profond qui capte tous les sentiments, les expressions du monde et qui disent sa volonté d’établir le contact.
Sa gestuelle picturale exprime cette recherche, ses chemins tortueux, en boucle, ses blocages, ses ouvertures, ses joies et ses peines, elles sont la mémoire de ses émotions, de ses envolées.
Les espaces qu’elle laisse souvent expriment  ses attentes, ses doutes, ses espoirs de l’autre. Elle est un réceptacle sensible.
Sandra veut aimer elle le dit avec force, mais sans jamais agresser ou obliger. Ses mouvements sont ronds, enveloppants. Souvent elle se perd en route, mais toujours elle reprend son chemin.
Tout cela n’est pas toujours parfaitement équilibré, elle revendique « la grâce de l’imperfection qui me touche ». Ce qui l’intéresse, c’est l’imprévu, aller au bord du déséquilibre, pour finir par la mise en scène des émotions.
Sa peinture est l’expression de ses humeurs, ses désordres émotionnels, c’est sa vérité en mouvement dans laquelle elle nous invite à la suivre dans sa quête du bonheur.

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