Tout est dans la suggestion, de
l’espace, des personnages. Des corps à peine esquissés qui se détachent sur des
fonds sombres. Fugaces comme la vie, la rencontre, ils laissent une trace de
leur présence entre l’ombre et la lumière. Ils ondulent à peine marquant ainsi
leur présence. La peinture est épaisse, les corps sont là en sur épaisseur, en
couleurs plus claires.
Les personnages sont le plus souvent
solitaires et même s’ils sont en mouvement, tout cela dans l’indifférence, dans
la solitude. Le corps ainsi à peine
dessiné marque son aspect éphémère. Où sont les autres ? Ils se
caractérisent par leur absence.
Le mouvement imprimé aux corps
marque le désir de communication, d’aller vers l’autre de communiquer son
désir, son envie de danser…
La gestuelle des corps est rapide, comme s’ils ne faisaient que traverser l’espace. Comme la vie qui traverse le temps de manière fugace.
Marief pose ainsi la question de quelle trace
laissons-nous de notre passage. La gestuelle des corps est rapide, comme s’ils ne faisaient que traverser l’espace. Comme la vie qui traverse le temps de manière fugace.
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