dimanche 29 décembre 2013

MARIEF : LA FUGACITÉ DE L’HUMAIN (Lucien Ruimy)

Tout est dans la suggestion, de l’espace, des personnages. Des corps à peine esquissés qui se détachent sur des fonds sombres. Fugaces comme la vie, la rencontre, ils laissent une trace de leur présence entre l’ombre et la lumière. Ils ondulent à peine marquant ainsi leur présence. La peinture est épaisse, les corps sont là en sur épaisseur, en couleurs plus claires.
Les personnages sont le plus souvent solitaires et même s’ils sont en mouvement, tout cela dans l’indifférence, dans la solitude. Le corps ainsi à peine  dessiné marque son aspect éphémère. Où sont les autres ? Ils se caractérisent par leur absence.
Le mouvement imprimé aux corps marque le désir de communication, d’aller vers l’autre de communiquer son désir, son envie de danser…
La gestuelle des corps est rapide, comme s’ils ne faisaient que traverser l’espace. Comme la vie qui traverse le temps de manière fugace.
Marief pose ainsi la question de quelle trace laissons-nous de notre passage. 


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