lundi 10 septembre 2012

LUCIEN RUIMY : DU CLIC AU CLAC EN PASSANT PAR LE BRUSH* ! (Yannick Lefeuvre)


« Faute aux »... Utopies qui nous assaillent !?

 Faute à qui ?!  Faute à quoi ?
Plongées mythiques au cœur... des pixels.
Pour se dire dans les prises, pour se risquer au bord des clichés, il enclenche les rencontres 
Elles prennent la pose avec lui qui pose avec elles. Prise de têtes sans prise de tête.
Mise en boîte et révélations !
Drôle d'entreprise !
Si Narcisse s'oublie dans son image et plonge au gouffre de son néant, 

Lucien lui, frôle le danger certes, mais il traverse le miroir des eaux et s'il n'est pas seul,

l'envers du décor baigne dans les couleurs.

 Des visages complices l'accompagnent.
Quelques unes « s'Aphrodisent », sorties des eaux des océans, elles replongent dans les gluances colorées de la toile.

Les "Alice Marylin", lunettes de stars en sus révèlent l'amitié.

 Il y a photo certes, mais la peinture s'impose, fait retour, elle est présence.


Même la couleur déborde, elle entame les portraits où il joue contre joue. 

D'une figure à l'autre, il se transfigure et les couleurs amoureuses ainsi détourées racontent les liens de la vie et de l'instant. Il y tient à ce bonheur de vivre, il jubile, il a raison de sa déraison.

De celles là, nous ne saurons rien, l'intimité ne sera pas dévoilée, il s'agit d'autre chose. 

Il s'agit d'un rêve qui s'élabore de l'un à l'autre, de l'oeuvre à nous... concernés tout à coup. 


De la passion d'un soi qui se partage et que la couleur dérange, il figure ainsi la question. 

Il nous donne alors, l'opportunité de passer d'un monde à l'autre.


Lucien avec les risques de son talent pose les clés, offre les serrures mais ce sera à nous d'ouvrir les portes ! 

(*Le « Brush », mot inventé pour dire la couleur qui s'écoule)
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