Muriel trace des paysages mentaux où elle nous demande de la suivre afin d’établir des connections, des flux de relations humaines. Elle veut nous entraîner là où se situe notre inconscient, nos connections primitives.
Pour elle nous ne sommes qu’un élément d’une nature qui finalement reprendra le dessus. Les gravures « artbol » représentant des tranches d’arbre indiquent les traces de leur croissance et que malgré la coupure, la taille brutale, il reste cette mémoire visible, physique du temps qui passe. De la vie, de la mort d’un arbre, entre les deux toute son histoire, toute notre histoire.
Mais ce qui domine dans tous ces chemins,
cheminements, parcours, les croisements, les aller-retour, c’est la sensualité
du trait : très peu de lignes droites, les lignes sont sinueuses reflet de
son univers mental et du notre.
La patience infinie, la détermination et l’effort qu’il faut pour les tracer sur la plaque, font de Muriel une Pénélope qui tisse sa toile pour un avenir meilleur.
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