dimanche 7 août 2016

PIERRE BAYLE : SUR LES EPAULES DU NOIR & BLANC (Thierry Gaudin)



La main de l’Alchimie s’invente des marées / La barque de l’Hankou appelle des prières  / Les chants des habitants s’évadent  / Quand le cerne des écorces étrangle l’aubier / La cyanose revêt des costumes tranchés / L’alignement inique des essences cultivées / Salue la dérive des courants émerveillés / Le siège incertain ajourne / La morsure nécessaire des morts / Ophélie poursuit son voyage solitaire / Sisyphe s’accroche aux futaies exhumées / Le sommeil des pauvres hères / Erre sur le présent qu’enkystent les mirages / La face des idées se perd dans les rides des masques / Une vanité persévère à saluer les vagues littéraires / Les visages des paysages s’ingénient à faire signe / Sur l’estran des destinées des châteaux cristallisent / Le navire s’invite à tatouer les calendes / Lesté des morales iniques / Contrefaites par immersion spontanée / Le pétrole achève la lecture des idées fixes / La où serpentent des erreurs d’interprétation / Les cavaliers s’empêtrent à délier les icones / La mémoire des arbres persiste et signe / Sur les marches de l’océan des toiles / Évacuent les sigles esthétisés / La symétrie n’inverse que le sens des déambulations / L’acier fige les regards et les signes / Les matières urbaines s’infligent des questions / Que des foules entières ne peuvent démêler / Le spectacle quotidien devient irrésistible / Mais ne mesure que la texture des architectures armées / Quand les âmes déphasées s’inscrivent sur le net / Les figures normées défient leur propre image / Dans la lice construite par des anges déchus /
Bien avant que la silice ne s’enlise dans le vide / Un verre s’invite à flouer le présent / Dans la molle émergence / Des flux instruits au hasard / Des heures chroniquent des pages de truisme / Où des spectres préparés organisent la bande son / Dans l’ordonnance des matières calculées / L’étrange se frange et complète le menu
Distribuées en coulisse les lueurs se filtrent / Une gamme impavide s’efforce / À instruire des pays transcrits / La transition se frotte aux pigments / Assiégés par des ondes affolées / Les musiciens s’invitent à la table inerte / Des orgues esseulées s’insurgent / La paix se dévoile en lisière décalquée / La claque s’immunise au contact des corps / Quand le riff investi l’espace des héros / Des artistes éclaboussés sous les lauriers sinuent / Entre palmes et portraits licences et refus / Les peuples des herbages renoncent au progrès / Se souvenant des légendes et des vertes amours / Aphrodite invite les jeunes effrontées /À danser sur les plages des palettes osées / La police défile devant la croix stérilisée / Les drapés que le temps sacrifie agacent / Des idoles au front large  qui roulent dans le puits / Une canne s’accroche aux ombres de la rue / Quand des nageurs se rangent / Devant des chronomètres infirmes / Les masques n’invoquent que leur pâleur / Énonçant sur les devantures / Les discours reniés apostasies / Sous la familière structure des visages pressés /

Le noir des nerfs refuse les cloisons / Les ressemblances aux frontières des verbes / Renforcent les contrôles / L’indicible énumère les sujets évadés / De leur propre limites / Il impose aux regards des lectures écorcées / Émergent des latences des êtres et des actes / Révélés dans leurs physionomies expertes /


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