La
main de l’Alchimie s’invente des marées / La barque de l’Hankou appelle des
prières / Les chants des habitants
s’évadent / Quand le cerne des écorces
étrangle l’aubier / La cyanose revêt des costumes tranchés / L’alignement
inique des essences cultivées / Salue la dérive des courants émerveillés / Le
siège incertain ajourne / La morsure nécessaire des morts / Ophélie poursuit
son voyage solitaire / Sisyphe s’accroche aux futaies exhumées / Le sommeil des
pauvres hères / Erre sur le présent qu’enkystent les mirages / La face des
idées se perd dans les rides des masques / Une vanité persévère à saluer les
vagues littéraires / Les visages des paysages s’ingénient à faire signe / Sur
l’estran des destinées des châteaux cristallisent / Le navire s’invite à tatouer
les calendes / Lesté des morales iniques / Contrefaites par immersion spontanée
/ Le pétrole achève la lecture des idées fixes / La où serpentent des erreurs
d’interprétation / Les cavaliers s’empêtrent à délier les icones / La mémoire
des arbres persiste et signe / Sur les marches de l’océan des toiles / Évacuent
les sigles esthétisés / La symétrie n’inverse que le sens des déambulations /
L’acier fige les regards et les signes / Les matières urbaines s’infligent des
questions / Que des foules entières ne peuvent démêler / Le spectacle quotidien
devient irrésistible / Mais ne mesure que la texture des architectures armées /
Quand les âmes déphasées s’inscrivent sur le net / Les figures normées défient
leur propre image / Dans la lice construite par des anges déchus /
Bien
avant que la silice ne s’enlise dans le vide / Un verre s’invite à flouer le
présent / Dans la molle émergence / Des flux instruits au hasard / Des heures
chroniquent des pages de truisme / Où des spectres préparés organisent la bande
son / Dans l’ordonnance des matières calculées / L’étrange se frange et
complète le menu
Distribuées
en coulisse les lueurs se filtrent / Une gamme impavide s’efforce / À instruire
des pays transcrits / La transition se frotte aux pigments / Assiégés par des
ondes affolées / Les musiciens s’invitent à la table inerte / Des orgues
esseulées s’insurgent / La paix se dévoile en lisière décalquée / La claque
s’immunise au contact des corps / Quand le riff investi l’espace des héros /
Des artistes éclaboussés sous les lauriers sinuent / Entre palmes et portraits
licences et refus / Les peuples des herbages renoncent au progrès / Se
souvenant des légendes et des vertes amours / Aphrodite invite les jeunes
effrontées /À danser sur les plages des palettes osées / La police défile
devant la croix stérilisée / Les drapés que le temps sacrifie agacent / Des
idoles au front large qui roulent dans
le puits / Une canne s’accroche aux ombres de la rue / Quand des nageurs se
rangent / Devant des chronomètres infirmes / Les masques n’invoquent que leur
pâleur / Énonçant sur les devantures / Les discours reniés apostasies / Sous la
familière structure des visages pressés /
Le
noir des nerfs refuse les cloisons / Les ressemblances aux frontières des
verbes / Renforcent les contrôles / L’indicible énumère les sujets évadés / De
leur propre limites / Il impose aux regards des lectures écorcées / Émergent
des latences des êtres et des actes / Révélés dans leurs physionomies expertes
/
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