Mélanie
Vallet vit à la campagne, près de chevaux, ils lui apportent un équilibre car
ils sont « tout autant force et sensibilité, fougue et douceur, puissance
et grâce ». Un reflet d’elle même en quelque sorte.
Ses
premiers dessins, ses premières sculptures sont des chevaux.
Mais
depuis sont travail s’est concentré sur des « trognes » : des
arbres dont le développement a été modifié par l’homme, car taillés, élagués,
ils repoussent de manière explosive sur
ces moignons que les tailles ont créés. Preuve évidente de la vitalité de la
nature, de sa capacité à se régénérer.
Une
leçon de vie pour l’humanité, pour tous ceux que la vie agresse, on a toujours
en nous la force de repartir.
C’est
ce qui touche Mélanie, ce qui l’amène vers un imaginaire, une émotion que lui
ont transmis ces arbres, leur force tellurique. La figuration, la répétition du
motif sont secondaires ce qui compte c’est l’émotion transmise par le sujet qu’elle
transcende par la peinture.
Elle
a aussi un travail de sculptures, des bouts de branches qui la mèneront vers
une installation…
Le
travail de Mélanie Vallet et de puiser dans la nature la force pour aller de
l’avant. Elle nous dit nous cassons, nous détruisons mais attention c’est notre
bien commun alors à nous de le préserver.
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