Denis Jully
La première chose qui frappe quand on voit les tableaux de Denis Jully, c’est sa grande maîtrise de la peinture. Sa patte, la texture de sa matière sont d’une grande force et donnent envie de rester planté là à essayer d’en appréhender tous les détails pour ne pas en perdre une miette.
C’est là une façon de forcer le
regard, d’exiger du spectateur un effort d’attention qui donne de la force à ce
que l’on essaye de deviner.
Paysages urbains, dans lesquels la
nature est en train de reprendre ses droits, une gamme chromatique terreuse,
cela ramène notre humanité à peu de chose face aux forces de la nature.
Nous décrit-il un monde de
désolation duquel émergent quelques restes de « civilisation » ?
Nulle trace des humains dans ces univers de désolation quasi-monochromes. Une façon
de nous appeler à prendre garde d’un avenir où nous serions évincés.
Montrer cela n’est pas, contrairement à ce que l’on pourrait penser, un message pessimiste.
Même dans la désolation, l’esthète prend le dessus, l’amoureux de la vie qui peint avec force de détails une série de bonzaïs, nous dit tout cela est si beau, c’est à nous, prenons en soin.
La première chose qui frappe quand on voit les tableaux de Denis Jully, c’est sa grande maîtrise de la peinture. Sa patte, la texture de sa matière sont d’une grande force et donnent envie de rester planté là à essayer d’en appréhender tous les détails pour ne pas en perdre une miette.
Montrer cela n’est pas, contrairement à ce que l’on pourrait penser, un message pessimiste.
Même dans la désolation, l’esthète prend le dessus, l’amoureux de la vie qui peint avec force de détails une série de bonzaïs, nous dit tout cela est si beau, c’est à nous, prenons en soin.
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