Les têtes présentées sur des tiges
de fer ne forment pas un ensemble macabre, mais font plutôt penser à des
masques de la Comedia Del Arte.
Celui qui m'a le plus marqué est
celui qui a les yeux fermés car il exprime une intériorité très forte. Il est
vivant. Ils sont un théâtre de l'expression de la multiplicité humaine.
L'autre série est celle des
voyageurs, ils font corps avec leur monture, des animaux bien connus mais qu'on
ne voit pas habituellement servir de montures. Il y a une osmose entre le
cavalier et son improbable monture, comme un appel à un respect, à une
communion avec le monde animal.
Un monde animal qu'elle représente
dans d'autres séries (corbeaux ou chiens), car Monica est une sérial
sculptrice.
La terre cuite travaillée avec énergie est comme adoucie par la couleur qui la recouvre par endroit. Cela donne l'apparence de sculptures antiques que l'on vient de mettre à jour.
S'il y a une force dans le pétrissage de la terre, dans les marques que l'artiste a laissées à la surface, il se dégage une grande harmonie des travaux de Monica Mariniello.
La terre cuite travaillée avec énergie est comme adoucie par la couleur qui la recouvre par endroit. Cela donne l'apparence de sculptures antiques que l'on vient de mettre à jour.
S'il y a une force dans le pétrissage de la terre, dans les marques que l'artiste a laissées à la surface, il se dégage une grande harmonie des travaux de Monica Mariniello.
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