Traverser les mers, aller vers un
au-delà, à la recherche d’un Eldorado, de nouveaux territoires à conquérir,
c’était le rêve des explorateurs.
Aujourd’hui, toujours au péril de leur vie des hommes et des femmes traversent
les mers sur des embarcations usées avec l’espoir d’arriver dans un ailleurs où
ils pourront vivre un peu mieux des restes qu’ils pourront glaner.
Coline Louber, elle aussi, créer des
bateaux à partir des déchets. Elle lance ainsi un pont entre eux et nous. Son
univers elle le forme à partir de ce qu’elle ramasse partout où elle va :
bois flottés au bord de mer polis, arrondis par la mer ; bois sculptés par
le vent, usés par le gel et le soleil ; métaux rouillés, cailloux, graines…
Elle cueille, ramasse tout le temps car elle refuse le gaspillage du monde, de
ceux qui ont trop face à ceux qui n’ont rien.
Coline leur donne une nouvelle vie
personnages agglutinés dans des cités, de « chercheurs d’espoir »
agrippés à des bateaux secoués par la mer. On peut rester longtemps à détailler
chaque personnage, découvrir ce qui le compose.
Coline Louber a un message, mais
elle a aussi un univers, un monde habité par les restes du monde.
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