Du capharnaüm de l'atelier émergent des toiles recouvertes de peinture épaisse, vibrante des gestes qui l'ont posée là.
Le motif, le corps, le paysage sont complexifiés de façon à les rendre moins lisibles, plus troubles. Le but est que l'on fouille à l'intérieur de la toile d'où les formes émergent.
Il n'y a pas de fioritures, de joliesse dans la peinture de Tony Guillois. Sa gamme chromatique sourde renforce la tension de ses personnages qui semblent fuir ou subir la dureté du monde.
Les formes sont chaotiques, comme dans la pénombre crépusculaire d'un monde qu'il faut fuir.
Un appel au secours.
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