Non, il
s'enfièvre à sculpter des êtres à la peau craquelée tatouée de gribouillis,
d'éclaboussures colorées surmontée de deux yeux ronds étonnés.
Ces bizarreries
humaines mises à nus qu'il nous donne à voir viennent troubler nos quiétudes.
L'artiste avance l'idée que nous sommes faits de cette chair et de ce fait,
faits comme des rats (seul, en couple ou en groupe). Sauf que de le raconter
comme ça sans juger, avec malice et tendresse change la donne.
Une
espérance s'incarne alors dans ces attitudes gênées, empruntées et sous
emprise. Foin des belles images fallacieuses de soi mais terreau de
reconnaissance humaine pour des utopies à venir.
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