La première fois que j’ai vu un
tableau de Guillaume Brabant, c’était le dernier qui lui restait, il avait tout
vendu ! Ce dernier tableau
représentait un fauteuil en cuir noir dont la force réaliste était accrue par
un fond de peintures éclatées. Il y avait là tout Guillaume : puissant et
délicat.
Son univers pictural tout en plans
séquences voyage entre ces deux extrêmes.
D’un monde sombre, obscure
émergent la vie de personnages, d’objets du quotidien qui se battent pour
exister.
Le fauteuil, c’est la mémoire de
celui qui s’y est assis, de l’artiste qui y a passé de longues heures de
méditation à y exprimer « la face cachée de la mélancolie »
Il décrit un monde qui oscille
entre désespoir et espoir. Où l’humain se bat pour exister face à un
environnement où tout l’écrase.
Ce qu’exprime Guillaume Brabant
est porté par une grande maîtrise picturale qui tend son message jusqu’au bout
de nos terminaisons nerveuses.
Il est adrénergique.
Il est adrénergique.
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