Que reste-t-il au-delà du temps, quelle
trace ? Même s’il ne reste que des ossements, des crânes qui ne sont que
l’expression de la vanité à mettre en exergue sa vie, sa personne. C’est l’un
des thèmes abordés par Isabelle Vialle. L’expression d’un pessimisme accentué
par ses couleurs sourdes, terreuses, grisâtres.
Mais au-delà du pessimisme ou de la clairvoyance,
elle peint aussi des racines qui sont l’expression de la continuité de la
nature, mais aussi de l’humanité. On ne redémarre jamais à zéro.
Ce qu’elle exprime, elle le fait avec une gamme
chromatique volontairement limitée afin de renforcer l’expressivité du motif.
Donnant toute leur force à ses étreintes, ses racines ou ses douves.
Isabelle nous indique le bout du chemin, sans doute
est-ce pour nous inviter à croquer encore plus fort le temps présent.
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