Le corps qui parle, qui exprime la force, le temps
qui passe, le désir. Toutes les émotions que peut susciter un corps d’homme ou
de femme, Danielle Burgart veut nous les
faire ressentir.
Les corps sont placés dans un univers parfois
étrange, abstrait ou dénué de sens. Un environnement qui met en valeur les personnages ainsi mis en scène.
Le corps comme reflet de l’âme. Qui porte en lui la
marque du temps, la volupté de la peau, les marques des caresses et atteint
ainsi sa plénitude.
Pour le mettre en avant, Danielle Burgart fait
disparaître les visages ou les remplace par des têtes de rapaces. Mettant ainsi
en opposition un mental, une culture prédatrice avec la fragilité de l’être
humain. Son isolement face au monde qui nous entoure. La fragilité de
l’humanité, des êtres humains est liée à l’enveloppe charnelle qui est
éphémère. C’est pourquoi ses corps sont un appel à la vie, à en user tant qu’elle
palpite, respire.
Seule la pensée subsiste. C’est par elle que Danielle
Burgart fait vivre ses personnages au-delà de leur propre vie.
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