dimanche 18 août 2019

ISABELLE MILLERET (Thierry Gaudin)






Évanescence confluence / Retour Migration / Oiseau de paradis / Illusions / Plasticité / Conversation entre présence végétale / En vol toi et moi / Apesanteur la belle saison invite aux ascensions / Un papillon / Offre à la vie son totem / Les impulsions de la matière / Apparemment immuables / Le retour vers l’impensé / Quand la subtilité des masses / Ouvre des espaces où / Les idées se meuvent / Et prennent par la main / Les yeux les éthers / Où Baudelaire invite à l’envol / Oiseau subtil / Qui contre dit la pierre / Et se marie à elle / À ailes celles qui affirment / L’allusion / L’efflorescence se défrime et perd / Son inverse lourdeur / Et découvre sa vélocité / Évacuant vers les nébuleuses / Les nageurs morts / Qui suivent leur cours / Chaque jour s’ouvre au cœur / Du marbre et appelle la dualité / La parole malléable opère et offre / Aux matières des rimes / Des versifications inédites / Des élégances et des évidences / Des injonctions à se marier / Intimement / Dans le placide / Le possible des intermittences partagées / Icare recolle ses pennes / Et s’en vient dialoguer / Avec le spectateur qui devient acteur / Dialogues multiples qui se dédoublent et plantent / Dans les atomes et autres particules / Du conscient par évidence / Par injonction / Palpations / Précisions / Et structuration / De la pierre nait / Le centre dit / Sa vérité et cèle / Les regards / Assurant aux yeux des sièges / Lors de crépuscules ouverts / Aux aurores inconnues / L’or d’aubes éblouies / Les aires se multiplient / Dénonçant du sensible l’apparence / Les mots s’étreignent / Et puisent en eux mêmes / Les vagues et les plissures / Les ondulations les vagues / Les mouvements / Les irisations / Des présences indurées / Le gardien ouvre les portes / Et fait naître des couvées / Des nichées des providences / Aux accents inénarrables / …





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