Les
toiles de Beatriz Guzman Catena mènent grand tapage. Du bout de son talentueux
pinceau, elle débusque des souvenirs d’aquarelles aqueuses, des en-dessous
hallucinatoires et des sensations mémorisées.
Par
confiance en ces lieux personnels et poétiquement nommés, par certitude
de la vérité des énigmes posées, elle s’engage dans une quête opiniâtre.
Les
histoires et souvenirs vécus en ces lieux devenus images peintes font seuil
vers une nouvelle présence à aujourd’hui. Apparaissent alors des personnages,
des objets quotidiens dans des intérieurs citadins ou rues qui, tels des
non-lieux, gardes fous fluorescents, viennent souligner en y inscrivant des
tragédies enfantines et néanmoins réelles dans le temps présent de la toile.
Sur ces hors sols transparents, tels miroirs ou échos, viennent dialoguer des
êtres d’un passé douloureux. Le tableau qui devient par magie lieu pour dire
s’exprime. Si le public averti se reconnaît dans ces bruits secrets, elle
sourit et répond.
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