Quasiment
pareil ? ….quasi photo, quasi peinture … qu’est-ce qui diffère ?
Soulier
de verre, soulier de vair … même son, autre texture si proche et pourtant …
Fil si
fragile d’un entre deux mondes troublant … où ce qui tranche se tient dans
l’imprévu du regard.
Un
imprévu né en amont dans la rencontre entre l’artiste et le modèle … un échange
autre qui signe le tableau.
Intime
échange où confiance et reconnaissance s’allient dans des harmoniques mystérieuses.
Le
frottement du pinceau sur la toile, les senteurs des huiles, la lumière saisie
du regard de celle qui s’est risquée là.
Le
dévoilé hors du convenu, un inconvenable qui redonne vie au mouvement, à
l’endroit où deux êtres
Se
reconnaissent, se retrouvent dans l’apaisement. Le réel du silence annonce
celui d’une plénitude enfin trouvée.
Le don
issu d’un travail fabuleux où le don nous raconte ce qui est de la présence à
l’autre.
Que dire
de plus sinon être présent à son tour dans la merveille de l’instant.
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