Dans
le silence du temps qui passe / Se sassent les heurts et les murmures / Nul ne
sait la tendresse qu’amassent / Les trainées laissées du vivace / Dans la laque
des vœux / Dans les grains des partances / Dans les plaques sensibles des yeux
/ Vivent les ans et les lustres / Passent les adresses se dressent / Les ombres
sans nombres / Symphonies en mineur solo / Métaphorique chorus désarticulés / Quelque
part entre franchir / Le dire et l’affranchir / Les traces s’entassent et
voilent / Alors l’or des hiers remembrés au présent / Dans l’instance du
désirable senti / De l’inverse de l’averse validée / Par défaut et des dés
défaussés / Quand dans la décence les sens s’invitent / A redire parce que non
vus non avenu / Par manque de perçu / Dans le tenace des traces s’espacent / Le
décrit les débris les espaces / Eux mêmes Œufs
d’eux énièmes / Quand se sèment des heures les pleurs / Et les je t’aime
avec ou sans orthographe / Dans le secret de l’ascèse vécue / Ou dans l’obscène contrée / Des censures
morales / Se construit du voir la perception lucide / La lecture s’impose par
tacites dictions / Entrent les aveugles au royaume des rides / Sur le lisse des
silences / L’abrupt des sentences / L’hirsute des errances / Quand la forme se
dit avant la décision / Le minuscule tactile obère la césure / Oubliant dans le
lien des cicatrices / Les incisions les échancrures / Celles qui se détachent / Des plaies ou des
larmes / Des alarmes en contrepoint
Et
les concrétions s’affirment / Et les brumes des mémoires activent / Les interfaces les renversements / Ou les
retournements les télescopages / Soulignent le fugace l’encodage / Des humus et
des strates / Dans la boite des subversions / La pellicule s’embue aux rives / Des
cours émaillés eaux vives / Ou dormantes des mémoires infuses
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