Elle se jette sur la toile, le geste
est fort, les couleurs bleu, noir rouge explosent. Les barrières volent en
éclats. Quand elle ne cherche pas à plaire, à en dire trop pour masquer
l’essentiel, quand sa peinture est vraie, directe sans compromis, elle laisse
s’exprimer son tempérament volcanique. Nicole Anquetil se met à nu.
Dans une gestuelle dynamique que
n’arrête que les limites de la toile, elle laisse parler tout ce qu’il y a de
fort en elle.
Laisser parler le corps qui sait, ne
pas se laisser aller à faire « joli », dire la vérité du geste
premier, celui que l’on ne calcule pas, celui qu’elle ne cherchera pas à masquer
sous des couches et des couches de conventions picturales.
Oser aller au sens premier de la
peinture « le sujet de la peinture ce n’est pas toujours le sujet »
et créer ainsi de véritables déflagrations chromatiques. S’imposant
d’improbables défis elle avance au gré de ses humeurs, elle s’abandonne à la
joie d’une couleur, d’un geste ou d’une transparence.
Elle nous invite à la suivre dans
son cheminement, dans le chaos de sa pensée en apparence si ordonnée. Dans son
désordre chromatique, elle recherche une ligne directrice que lui donne souvent
ses fulgurances en noir.
En fait, Nicole Anquetil est une
anarchiste chromatique, du chaos elle tente de faire surgir une organisation
nouvelle, un équilibre des couleurs, un
ensemble cohérent.
Des limbes de la gestuelle incontrôlée, de l’explosion colorée Nicole
nous dit : regardez, c’est tout moi.
queiie vitalité et quelle énergie ! ......
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