Initiales
I. I.
I comme
Isabelle,
I comme
Image et comme Identité
Cette série
« Rock-on » adopte un dispositif minimaliste: sur un fond
neutre, un personnage nous fait face cadré comme sur une photo d' identité.
Loin de faciliter son identification, l'artiste introduit des éléments qui
viennent perturber notre regard. Le flou de la chevelure et du costume ne
permettent pas de reconnaître s'il s'agit d'un homme ou d'une femme. Quel est
cet individu ? Quel est cet inconnu ? I comme Interrogation.
Pour déstabiliser encore plus les certitudes du
spectateur, Isabelle I accumule les effets de flou : les marques du passage furtif d'un objet non identifiable
masquent le regard, les traces d'une ligne lumineuse et mouvante forment une
cicatrice sur le front. Ces signes gardent la mémoire d'événements passés et
rendent plus incertain l'enregistrement de l'instant présent : aussitôt
apparu, aussitôt disparu. I comme Instabilité de l'Instant. I comme
Incertitude.
Isabelle I
aime jouer avec son image. Dans chaque série, elle crée de nouvelles stratégies
pour se dissimuler et apparaître sous un masque différent. Autoportraits ?
Personnages de fiction ? Que racontent ces personnages à la fois elle-même
et une autre ? Derrière la multitude de leurs histoires, c'est son propre
portrait, en éclats, qu' Isabelle I se réinvente.
Derrière le
I d'Isabelle se dissimule le E,
E comme Eclats de femme.
E comme Eclats de femme.
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