A l'origine du monde, peut être une petite enfance
tronquée porte en elle une nécessité de trouver ses propres routes. Il y a dans
ses carrés et ronds répétés, ses objets du quotidien par ci, par là, ses
vocales de comptines, des figures qui émergent, des carrefours pour choisir sa
route, des croix en mouvement, des surprises vivifiantes qui nous chavirent.
Elle donne à voir sa passion et sa joie avec le plaisir de peindre, à aller là
où les poils du pinceau la mène et où elle nous emmène certaine qu'il y a tant
à partager. Sa peinture du coup rejoint une sorte d'universel, un univers où le
sel et le poivre des substances jouent à colin-maillard. Une peinture de
sables, de tissus rares, de bruits de pas sur les sentiers où tout à coup
surgissent des éclairs de couleurs-chaleurs qui nous mettent à jour avec
nous-mêmes. Le geste pictural de ses chemins retrouvés est juste car devant les
toiles, le public respire mieux, fait silence parfois en cherchant son propre
sentier puis d'un sourire, il salue l'artiste et sa quête du vrai.
Merci pour ce texte beau et sensible qui me correspond tellement !
RépondreSupprimerLaurence innocenti
C est un texte magnifiquement juste sur ton travail. Bravo ma lo .
SupprimerC'est très émouvant !! Je te retrouve dans ce texte. Bises
RépondreSupprimerMerci !
RépondreSupprimerCompliments pour toi Laurence et pour cette belle description de ton oevre.
RépondreSupprimerTrès beau texte Laurence, qui résume tout le savoir faire, la poésie, la surprise, le geste, la matière le silence, la sérénité mais l'interogation de ta peinture.
RépondreSupprimerJe suis ravie pour toi. madeleine
Merci Madeleine pour tes mots
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