Je pourrai m’allonger là sous les toiles, anéanti.
Les structures architecturales apportent justement un contre-point à cette
torpeur, offrant ombre et protection. Nous sommes le plus souvent en dehors
mais à côté, il n’y a plus que quelques pas à franchir. Mais nous sommes
laissés là, en dehors, dans un questionnement lié à notre survie. Nous sommes
aussi dans la rue, sous les arbres, en banlieue, loin de chez nous ou loin des
autres. Allons nous supporter la torpeur ? Comment éviter la
langueur ? L’amour nous fait espérer que oui, la chaleur éveille nos sens,
il y a bien sûr des corps pris eux aussi par cette même torpeur, des corps qui s’attendent
pour un salut mutuel. Qu’être sans l’amour de l’autre ? En plein hiver, j’écrirai
la même chose, car sa peinture est la plus forte.
Blog d'Art Actuel (peinture, sculpture, photographie) - contact : redaction.regart@gmail.com - animateur Lucien RUIMY
vendredi 14 juin 2019
AMELIE LE GRELLE : LA TORPEUR POUR EVITER LA LANGUEUR (Hugues Bourgeois)
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