Enfant,
on m'emmena un jour au kinopanorama ... extase ... immensité ... ce souvenir
m'est revenu en voyant les œuvres de Bénédicte Klène. Saut qu'avec elle, si
cela semble être la même aventure, il en va tout autrement. Le point de vue
tranquille à la fois du temps qui passe et d'un paysage qui défile s'impose et
sensibilise notre regard. Nous voilà au centre du monde, un monde à portée de
main mais rendu palpable, vivant et tactile par la magie du trait de l'artiste.
Nous voilà, impressionné et ravi de partager cette façon artistique de déplier,
cadrer et représenter le monde. Pas de pathos, de psychologie ni de violence
mais un être là presque invisible dans l'effacement du bruit, dans la certitude
d'un lieu qui semble tout à coup hors du temps mais qui s'affirme présent dans
la plénitude de la vie. Je tiens à saluer la performance et le talent d'une
sensibilité hors pair. Elle a su saisir de façon subtile l'essence d'un
paysage, les bonheurs d'une vie réelle avec ses évènements magiques qui fondent
le quotidien.
Un petit
air frais qui fait un bien fou.
Un grand merci à Yannick pour ce joli texte si ben écrit ! Cela aussi fait un bien fou !
RépondreSupprimer