crédit photographique Philippe Béranger
Un décor solidement planté installe le sujet dans une fascinante fatalité à laquelle rien ne peut échapper. La cruauté, la solitude et l’absurdité sont évoquées sans commentaire.
La démarche de ce peintre se maintient ailleurs, loin de certaines interrogations et remises en cause du 20ième siècle. Pour décrire le caractère particulier de ce peintre, notons un grand attachement à représenter de manière quasi analytique l’atmosphère d’un film muet en couleur où le temps se serait interrompu dans une rêverie. Le monde auquel il fait référence situe ses sujets au coeur de la ville, sous un angle de vue convergeant en un point invisible, celui du spectateur, voyeur ou conteur.
Hors du champ de vision, flottent les passions et les renoncements inavoués. La voix off au cinéma serait ici ce que le public devient devant une peinture de Michel Temim.
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