dimanche 21 juillet 2019

FRED E. (Thierry Gaudin)





Les visages du quotidien / Affleurent de la surface licite / Plane et offerte / Dévoilant des lignes où le subtile / Informe de l’ensemble susceptible / Rééducation des harmonies / Sauts salutaires hors l’ordinaire / L’or des nerfs / Quand les neurones frisent / En chevelures prismatiques / Loin des tics et des tacs mascarades / Les apprentissages des ans / Dés de l’enfance / Se mêlent aux découvertes successives / Et agglomérées reliées / Renouant avec des bribes / Sans brides / Les éclats des souvenirs / Les persistances induites / Cachées par habitude / Brisent les attelles du convenu / Les présences multiples alimentent / Les équivalences iconiques / Pour braver les schizophrénies / Et redonner aux délires leurs valeurs premières / Celles de l’heure où les leurres / Se défigurent pour rééditer le regard / Dans les hachures et les prismes / Les secousses fortuites / Les masques se révèlent / Repoussant vers d’autres / Les émergences internes / Celles qui se conjuguent / Avec l’égo et le jeu du je / La nécessité des entrechats / Appelle des enjambements inédits / Des ellipses ou des éclipses / Des  empaquetages inversés / Des puzzles où l’usure réchauffe / Et se relève neuve / Et relie et relit / Les présents fortuits / Les présciences éconduites / Aux échelles des constructions / Des esquisses des reflets / Qui interpellent / Les gigantismes autant que les atrophies / Avec des visages en phases / Épiques caractères où l’expression puise / À sa source même / Quand l’inutile démasque le contraint / La fragile esquisse des ombres / Enserre les perméabilités / Entre les doigts et les arcades / Sous les voutes solidaires /
Mais hautes trop / Pour se mirer en toute indépendance / Quand la danse des gestes / Émeut et meut / Les miroirs les possibles …



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