Sous
le derme point / La frisure accrue / Des fièvres assimilées / L’efflorescence
des sources / En dessous dissimulées
pointent / Les pressions les expansions / Les rétentions les évasions / Les
secrètes fluences / Les flux intimes et réservés / Les fluides et les tissus /
Les textures et les alphabets / Qui se disent en silence / Dans la présence /
Absente aux regards las / Aux entendements convenus / À l’œil vacants ou
inexpert / Oublieux / Des temps anciens / Des temps d’avant le temps / Quand /
Subsistent et se précisent / Au moment du clin d’œil / L’être / Car la
gestation / Sous le derme bat / Émerge des préexistences / Et des résurgences
précieuses / Sans représentation / Mais en tension / Des paysages informés /
Des formes perfusées / Au centre / Et réitérées / Dans la terminaison du sens /
Cibles possibles si le cil décile / De la présence le sens / Des dires et des
silences des pauses / Portées dont la mélodie / Ne prend sa tonalité / Qu’au
présent / Quand le nerf relie / Les épidermes / Et les flux / Qui disent
regardent / Et gardent des tissus les esquisses / Ou les repeints / Les
repentirs et les affirmations / Dans le ton du présent / Quand le diapason /
Donne / Ce la qui d’ici jusque là-bas / Sonne et tonne / Ou supplie et murmure
/ Étonne et toise / Froisse / Ou indispose / Si la lumière / Perce les cloisons
/ De l’ordinaire / De l’ordre dit nerf / Quand le cycle se réfère / Hors les
exclusions ou réclusions / Alors la dynamique du regard tendu / Disponible /
Décèle / Les rêves / Les oublis / L’éther qui perd son âge / Des éléments taire
/ Les forces / Mystères des fils qui se défilent / Quand la folie / Jardine les
secrets / Sous les planètes / Les manques palpent / La solitude interroge / La
sève pulse / Dessous les cris les soupirs / Aiguisés aux pierres / Des doigts
épris qui s’offrent / …
Les créations de Monch sont toujours intuitives. (...) Tout se passe comme si des milliers d'informations qui nous assaillent jour après jour se synthétisent hors du champ de la conscience pour donner naissance à un concept visuel singulier (...): rage et fusion en corps-à-corps. François-Xavier Lacaze. (Galerie Schawb Beaubourg, Paris, en 2016)
RépondreSupprimerC'est bien aussi hors du champ de la conscience que je créé.
SupprimerMerci de votre intuition François-Xavier.
son travail fait ressurgir chez le spectateur les vécus multiples et toute une archéologie insoupçonnée : une expérience forte qui révèle des espaces oubliés
RépondreSupprimerun grand merci à vous Thierry pour votre commentaire et de voir que je creuse profond. Mais ce qui ressort de cette archéologie est plus le reflet du spectateur qu'une vérité sur l'auteur.
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