Dans le
puits puissant des peaux lisses
Des esprits
vivants poussent l’huis
Perdus
entre mémoire et vigilance
Ils lancent
dans le silence
Des
évidences sans fond
De sels et
de sondes
De miels et
de rondes
D’ondes sassées
sur missels intimes
Entre le
réel tout fard épousseté
Miroirs
d’ivoires des avoirs métamorphisés
Où le
visage se sait sans savoir
Regards
retournés
Spectacles
sacrés sur l’autel de l’évanescent
Où Ève ou
Lilith ou Marie ou Madeleine scrutent leurs beautés
Dénoncent
du moment son mensonge latent
Les nuits
du dedans débordent
Lucides
elles tentent de franchir le seuil
Du sensible
sans espoir autre que puiser
Sans
s’épuiser l’être de l’être
Les yeux
tendus au-delà du cristallin
Poncent les
à-peu-près
Prêts à
saisir du bout des mémoires innervées
La
persistance des voiles jetés après regards
À rebrousse
temps dans l’espace des pellicules
Entre derme
et craquelures
Les
émulsions affleurent sur les eaux des naissances
Frissonnent
les poussières des ans
La source
se sait et persiste à signer
De
l’apparence l’évidence feutrée
Sur les
marges des ombres
Des
instances esquissent
Leurs
existences insoupçonnées
Les nuits
du dedans épousent l’aurore
Inséminée de souvenances et de résurgences
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