Trop coloré, trop culotté, trop féminin… son
travail... j'avoue, je ne l'ai pas vu. Je suis passé à coté.
Parfois à ne pas voir, on touche du doigt son
insuffisance et de fait plus tard la présence en creux de l’artiste nous
saute aux yeux… mais dans l'après-coup... est-ce trop tard ?
Je viens ici reprendre et apprendre d'elle ... de
son parcours, de ses fulgurances et de son cri... le féminin singulier, c'est
elle !
Des couleurs, des textures avec des failles, des
échancrés, des bordures ... une émotion tactile affleure ... des couleurs
pulpeuses, tranchées et radicales... des paysages, des frontières, des matières
à foison ... et une envie de toucher, d'y glisser un doigt ... j'ai pas osé...
fallait-il ?
« Que la terre produise de la verdure, de
l'herbe portant de la semence.. » raconte la genèse. En écho, Coco Téxèdre
prend autant racine dans l'origine mythique que dans sa fêlure intime, elle
dévoile hors tabou. Si elle traque
le tragique pour un dire qui fera langage un jour vers un vivre autrement, il
lui fallait au préalable affirmer les réels de sa féminité.
C'est
peut être ça en tant qu'homme que je n'ai pas osé affronter.
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