lundi 30 mars 2015

NATHALIE SALE : ALERTE A LA VIE !

 (Sandra Detourbet)



« L’être et la surprise »

L’envoûtement.

Maturité originelle.

Elle dit, elle dit, elle dit, parfois …
Chiromancie, tarot, contes de l’est, oracle de la princesse.

Quand le souci profond de l’amour s’accorde avec celui du règne animal.
Une corne d’abondance non identifiée
.
L’ancre et l’enclume de nos songes.
Femme exquise, tu prends congé de tes langueurs enfantines ?

Votre jachère se meurt d’amour.

L’expectative du lendemain.

L’autre rive de ton sourire sera celui là peut-être ?

Les êtres du dedans vous saluent.
A vos mondes, à vos roses.

A l’air qui vous meut et qui m’émeut.

lundi 23 mars 2015

VOUS M’AVEZ CHOQUEE MONSIEUR STRICHER ET JE VOUS EN REMERCIE ! (Sandra Detourbet)


Quelle ivresse quand votre bête rugis sans détours. Votre outrance m’a collée joyeusement au mur et les étoiles ont teinté. Quel bonheur de céder à votre candeur. Certains ont appelé cela l’expérience de l’être.



Je deviens, telle la fleur dont parle Clément Rosset dans - Le réel et son double : sans pourquoi, sans le souci de soi-même, ni le désir d’être vue, sans distance, incapable d’apparaître dans le double du miroir.

Devant l’expression de l’intensité, tu goûtes tel le nouveau né au festin du monde.
J’ose affirmer que cette peinture agit et inverse l’ordre de la perception. Je pense en voyant, je respire en pensant. Je nais à chaque instant.

Ce que j’ai aperçu aujourd’hui, ce qui se dessine porte un nom : visage ou figure, vue ou paysage, monstre ou esprit. Demain d’autres mots, le couple ou le double, l’hybride, la femme, l’homme, les bêtes, les autres choses du monde. 

Depuis la nuit des temps, ces choses portent un nom. 
Mais devant une peinture de Gérard Stricher, je les ai vues aujourd’hui pour ce quelles sont, sans pensée. C’est exquis.



ET LE DROIT A L’IMAGE DORIS STRICHER ? (Sandra Detourbet)

SURTOUT NE LA DERANGEZ PAS ! Elle s’amuse très sérieusement, avec la douceur d’une femme, l’élégance des perles, la vigilance d’un auteur et la douleur du monde.



Feu de tous bois, boutures … Les mots en toile de jouy, instantanés détournés, support vitré ou virtuel.



Oui, mais là n’est pas le sujet. Ce peintre aux médiums graphiques et photographiques perce à jour ce qui sans l’occulter efface l’horreur du monde.



Son propos nous sauve de la rumeur et nous indique où l’air est vivant, où l’aube est juste l’aube, ni plus, ni mieux.



Juste l’aube.