Des paysages crépusculaires, terreux, on ne sait si nous sommes au début de la nuit ou juste avant la levée du jour ; la lumière vient à peine éclairer les éléments de la nature dans les tableaux de Sandrine Paumelle. Ce qui les caractérise, c’est une ambiance.
On devine les éléments comme si nous étions invités à un spectacle secret, celui d’une nature qui n’est pas encore souillée qui va s’éveiller ou s’endormir, qui invite au silence, à la rêverie et que Sandrine nous invite à partager comme autant de moments uniques.
L’être humain est absent comme chassé d’une nature qu’il maltraite. Elle nous invite à la regarder, sans bruit afin de rien déranger et d’en capter toute la beauté.
La lumière source de la vie est là comme en attente prête donner toute sa vitalité si nous sommes à l’aube ou la refuser si nous sommes au crépuscule. Comme les cycles de la vie de la naissance et de la mort.
Les tableaux sont à base de photographies, mais Sandrine rentre dans les explications techniques comme à regret. Peu importe le chemin ce qui compte c’est le résultat final.
Regarder ses toiles c’est comme partager ces moments uniques, c’est comme partager une intimité :
« Dans la terre je puise et m’épuise
Les mains avides de racines
Fouillant le sol et les feuilles humides
J’enfouis et déterre
Eclaboussant la toile de ces matières
Parfois acides »
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