S'agit-il du thème de la nature omniprésente ? On pourrait alors dire que Juliette Schwartz est une peintre de paysages. Comme le peintre impressionniste qui se rend sur le motif, elle explore toutes les subtiles variations colorées proposées par une végétation luxuriante. L'affaire se complique quand cette nature exubérante se met à traverser portes et fenêtres et rend mouvante la frontière entre espaces intérieurs et espaces extérieurs.
Les espaces oscillent entre figuration et abstraction, entre rêve et réalité. Le spectateur navigue dans un monde à la fois lumineux, fluctuant et énigmatique qu'il n'arrête pas d'interroger. Il hésite entre l'absence ou la présence de ce qu'il voit. Le motif (du latin movere, mouvoir) premier du peintre ne serait-il pas de nous inviter à effectuer un parcours intérieur au-delà des apparences ?
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