jeudi 4 août 2016

MONICA MARINIELLO : FORCE ET DOUCEUR DE LA MATIÈRE (Lucien Ruimy)


Les têtes présentées sur des tiges de fer ne forment pas un ensemble macabre, mais font plutôt penser à des masques de la Comedia Del Arte.
Celui qui m'a le plus marqué est celui qui a les yeux fermés car il exprime une intériorité très forte. Il est vivant. Ils sont un théâtre de l'expression de la multiplicité humaine.
L'autre série est celle des voyageurs, ils font corps avec leur monture, des animaux bien connus mais qu'on ne voit pas habituellement servir de montures. Il y a une osmose entre le cavalier et son improbable monture, comme un appel à un respect, à une communion avec le monde animal. 

Un monde animal qu'elle représente dans d'autres séries (corbeaux ou chiens), car Monica est une sérial sculptrice.
La terre cuite travaillée avec énergie est comme adoucie par la couleur qui la recouvre par endroit. Cela donne l'apparence de sculptures antiques que l'on vient de mettre à jour.
S'il y a une force dans le pétrissage de la terre, dans les marques que l'artiste a laissées à la surface, il se dégage une grande harmonie des travaux de Monica Mariniello.

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