LA COUVERTURE DE VIVRE L'ART MAGAZINE N°3

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VIVRE L'ART MAGAZINE N°3 EN SOUSCRIPTION

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Parution prévue début mai 2016

En septembre 2011, nous lancions le blog « Vivre l’Art Magazine » pour y présenter des portraits d’artistes passionnés et talentueux que nous avions rencontrés.
En 2013 nous éditions un premier livre reprenant les articles publiés dans le blog, puis un deuxième en 2015. Aujourd’hui nous publions ce troisième volume pour présenter à nouveau 27 artistes.
Au total, 172 textes ont été publiés sur le blog depuis sa création. Il comptabilise désormais 100 000 visiteurs, (dont 35 000 de plus depuis l’édition 2015 de l’ouvrage).
Chaque fois, les auteurs ont essayé de retranscrire le plaisir que leur a donné la rencontre avec un artiste et son œuvre. Une façon de donner envie d’aller à leur rencontre. Dans cette troisième publication, les textes ont été écrits par Yannick Lefeuvre, Thierry Gaudin, Michel Foucault, Étienne Ribaucour, Valérie Auriel, Hugues Bourgeois, Sandra Detourbet et moi-même.
Alors bon voyage dans leur univers et n’oublions pas que si l’Art est un besoin vital de notre société, les artistes eux aussi ont un besoin vital de notre aide pour vivre de leur art.

Lucien Ruimy

Les artistes présentés :

Fanny Alloing
Marion Robert
Mona Luison
Danielle Burgar
Anne Zablot
Bernard Le Nen
Alain Guezennec
Nicole Anquetil
Luc Lefort
Coco Texedre
Christophe Lachize
Elisabeth Guilhem
Christophe Blanc
Claire Espanel
Dominique Brizé
Doris Stricher
Philippe Croq
Florence Vasseur
Hugues Absil
Isabelle I
Marc Héliès
Margot Buffet
Nicolas Gasiorowski
Inès Diarte
Fannie Dereux
Véronique LaFont
Charlotte de Maupeou

24 x 30 cm
112 pages en couleurs
Couverture souple + rabats
30 €

BRYAN LEY : ARRET SUR CARNAGE …(Yannick Lefeuvre)

Bryan LEY

Une fraction de seconde avant la décision, le corps expose la nudité de l'absence ... présence érotique du geste retenu, du vêtement, des espaces déterminés ... je me surprends à ne rien savoir penser … rareté de la proposition … propos réitérés pourtant de toile en toile ... Bryan Ley, nom du peintre dont l'écho des syllabes annonce au loin un orage dévastateur ... tenu à distance, il s'effacera ... il passera ... comme je passe devant des images aux rigidités denses sur des fonds d'une immense fluidité … les corps tels des points terminaux dans un vaste récit dont il ne retient que le basculement, le masque, la fêlure … minutie des ombres ... jeu organique des gris … mes mots se figent en écho à l'insondable émotion qui me traverse.

GÉRALD FOLTÊTE : S'insCRIre (Yannick Lefeuvre)

Gérald FOLTÊTE

Sur une page-océan où chaque goutte donne sa présence à l'ensemble, il dessine des constellations. La sensation de l'origine primitive du signe est une sensation. Il la déroule à l'infini pour que son regard de lecteur devienne fond de toile. Foltête Gérald jette en écho aux écrits qui le constituent une pulsation minuscule de couleur juste pour dire la teinte de l'émotion d'un roman … Sa vérité saisie du dehors danse, femme nue obscure sur fond déchaîné. Ce qui s'arrache à sa mémoire ne peut être qu'un morceau d'or d'une richesse inouïe. Équilibre et profondeur le hantent, il nous donne avec générosité la perspective d'en mesurer les tensions. Moine copiste adepte de noires blancheurs, il nous invite par le regard à nous pencher sur les livres qu'il vénère … il donne à voir dans tous les sens du terme.

FLORENCE VASSEUR : LE PLAISIR DE PEINDRE (Lucien Ruimy)

Florence VASSEUR

Florence Vasseur allie une grande virtuosité que l’on découvre notamment avec ses dessins avec un choix chromatique aux tons sombres et aux couleurs terreuses, ocres rouge, vert… Mais dans les deux cas, s’il s’agit de figurations ce ne sont pas les sujets qui dominent, mais le trait, le geste ou la peinture ; « ne jamais être prisonnier de l’image », nous dit-elle.

Car pour elle il y a avant tout, le plaisir de peindre. Derrière la gestuelle apparente, il y a un travail en couches successives, en transparences.

Florence Vasseur se laisse porter par un cheminement des gestes, de la couleur, par le plaisir de peindre. Ce qui donne à ses travaux une forte authenticité, malgré le côté énigmatique des scènes qu’elle nous propose.

Mêmes ses dessins gagnent en force par les accumulations de traits qui leur donnent une vie intérieure, une force peu commune.

C’est par la peinture que Florence Vasseur voyage dans un univers abstrait qui nous transporte dans sa rêverie, dans son univers mental.

Il y a là une poésie, hors du temps, que même les affres de la vie n’atteint pas. Florence Vasseur est dans sa bulle de sensibilité et peindre, dessiner est sa manière à elle de nous la faire partager.